La filière recrute

Derrière les 5 fromages AOP d’Auvergne, il y a des hommes et des femmes passionnés qui travaillent avec le cœur. Découvrez ces métiers qui recrutent, et participent à la richesse du terroir.

Cinq portraits pour cinq métiers qui recrutent

Faire connaître et valoriser les métiers qui recrutent : c’est tout l’objectif de la campagne « Reçu cinq sur 5 ».

À travers un spot vidéo, le but est de mettre à l’honneur cinq métiers au cœur de la fabrication fromagère AOP auvergnate, afin de donner envie au plus grand nombre de rejoindre la filière.

Collectrice de lait, producteurs de lait et fermier, fromager et affineuse… Découvrez les parcours de nos professionnels passionnés, qui se sont prêtés au jeu de l’interview pour le bien de la campagne. À la clef, une parole sans filtre, rendant particulièrement hommage aux savoir-faire de notre filière et à ses métiers qui embauchent.

Ces métiers qui embauchent

Thibaut

Fromager

« À toute personne qui veut devenir fromager : tout est possible. »

Marina et Peter

Producteurs de lait

« On est arrivés à deux, et on est quatre aujourd’hui. Grâce à notre exploitation à taille humaine, on a du temps libre pour profiter des moments avec nos enfants. »

Anaïs

Productrice fermier

« Je fabrique directement à la ferme du Cantal AOP : je contrôle la production de la traite à la vente. »

Roselyne

Collectrice de lait

« Après une reconversion, je ne regrette pas mon choix d’intégrer cette filière de qualité. »

Marine

Affineuse

« Je suis fière de participer à la fabrication de fromages de qualité, qui se révèlent grâce à l’affinage. »

Thibaut – Fromager

Thibaut est fromager à la Société Laitière de Laqueuille (SICA) depuis 2 ans et demi. Ce métier qu’il exerce avec passion, il l’a découvert sur le tard, après quinze ans à travailler dans la restauration.

C’est aussi pour retrouver un rythme de vie plus compatible avec sa famille qu’il a choisi de rejoindre la fromagerie.
Intérimaire au début, il est formé par des fromagers expérimentés, et au fil du temps, acquiert tout le savoir-faire nécessaire à la production des fromages AOP confectionnés à Laqueuille.
Aujourd’hui, ce fromager est le plus jeune de la fromagerie. Thibault travaille au quotidien une matière vivante, qu’il est fier de voir évoluer et devenir un produit AOP de qualité.

À ceux qui auraient envie de devenir fromager, son message est clair : « Ne pas hésiter à contacter une laiterie, et montrer ce qu’on sait faire ! »

Mise en situation du travail de Thibault Lacassagne, fromager

Marina et Peter – Producteurs de lait

S’installer dans le Livradois-Forez, Marina et Peter, n’y avaient jamais pensé. En cherchant une ferme à acheter, ils avaient deux critères : un lieu où il pleut, et où la race Brune pouvait produire du lait valorisable en AOP. « On s’est rendu compte qu’ici, on était sur la zone de l’AOP, mais que les précédents propriétaires n’en profitaient pas. »
Ils décident d’engager la démarche et aujourd’hui, leur lait est collecté par la Société Fromagère du Livradois pour fabriquer les AOP Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne.

C’est aussi après avoir travaillé plusieurs années dans des grosses exploitations que le couple a voulu créer une ferme à taille humaine. Aujourd’hui, avec 60 vaches, dont une grande majorité de brunes, nourries exclusivement à l’herbe, ils ne veulent pas augmenter la taille du troupeau, mais continuer à valoriser au maximum le produit de leur ferme.

Sept ans après leur installation, le conseil qu’ils donnent, sourire aux lèvres, aux aspirants éleveurs, c’est de « croire en son projet, et avancer. »

Mise en situation du travail de Marina Studer et Peter Hager, producteurs de lait

Anaïs - Productrice fermier

À 33 ans, Anaïs n’a pas toujours été la productrice fermière de Cantal AOP qu’elle est aujourd’hui.

Diplômée en tant qu’ingénieure agricole après ses études à Toulouse, elle a d’abord travaillé plusieurs années au Crédit Agricole, notamment sur l’installation des agriculteurs. Puis, avec son mari, l’envie de revenir sur l’exploitation de ses parents a pris de plus en plus de place, avec une idée fixe : la transformation du lait. Après des travaux effectués en 2020, une fois que l’outil de production fut créé, Anaïsa officiellement remplacé son père au sein du GAEC.

Aujourd’hui, dans la ferme située au pied du Puy du Griou, le couple transforme le lait de 40 vaches de race Montbéliarde en Cantal AOP et l’affine dans leurs caves dédiées. Leurs fromages et autres produits (faisselles, fromages blancs, tomme fraîche) sont exclusivement vendus en direct à la ferme.

Si elle devait convaincre des intéressés à devenir producteur fermier, elle parlerait de la valorisation humaine du métier : « le fait d’être en contact direct avec les clients apporte tout de suite une grande reconnaissance ».

Mise en situation du travail d'Anaïs Peyronnet, productrice fermier (Cantal)

Roselyne - Collectrice de lait

Tous les jours, elle collecte le lait des fermes AOP et l’apporte jusqu’à la laiterie où il sera transformé en fromage. Roselyne circule ainsi au volant de son camion, d’exploitation en exploitation, depuis 2009. Ses tournées peuvent desservir 9 ou 14 fermes, toutes situées sur les hauteurs du canton de Massiac, dans le Cantal.

La mère de Roselyne était agricultrice, donc quand elle a passé ses permis pour conduire les différents véhicules, elle avait déjà en tête le métier de collectrice de lait. Au quotidien, « tout se passe très bien », et elle apprécie particulièrement la flexibilité de ses horaires. « Je ne travaille pas le mercredi, pour passer du temps avec mon fils. Ce n’est pas comme ça partout ! », explique-t-elle.

Entre les accès aux fermes, les enrouleurs automatiques, et la conduite du véhicule, depuis son arrivée dans l’entreprise, les conditions de travail ont évolué pour lui permettre de profiter d’une ergonomie plus poussée dans ses tâches quotidiennes.

Mise en situation du travail de Roselyne Grenier, collectrice de lait de la fromagerie Paul Dischamp

Marine – Affineuse

Marine est affineuse au sein de la Laiterie de la Montagne, à Saint-Nectaire, depuis mars 2024.

Après avoir été agent d’entretien pendant 10 ans dans un camping du Puy-de-Dôme, l’envie de lisser ses revenus sur toute l’année se fait sentir. Elle repère une offre d’emploi qui lui correspond à seulement 1 km de chez elle, et intègre donc la laiterie en tant que technicienne de surface.

La fromagerie produit des Saint-Nectaire, Fourmes d’Ambert et Bleu d’Auvergne AOP, au croisement des zones géographiques de ces trois appellations. Contre toute attente, le chef la repère pour les aider dans la cave d’affinage pendant une semaine : elle n’en remontera jamais ! « J’ai été formée pour fabriquer les gaperons et gérer l’affinage des paillons : les Saint-Nectaire affinés sur paille. C’est un secteur que j’adore », précise celle qui a toujours été très gourmande de fromages. Elle apprécie particulièrement l’aboutissement de son travail : la fierté de voir un produit fini de qualité issu de sa laiterie.

Aujourd’hui, elle prend plaisir à exercer son nouveau métier, celui d’affineuse, et elle incite tous ceux qui sont intéressés à « franchir le pas » : « c’est un métier respectable qui vaut vraiment le coup ! »

Mise en situation du travail de Marine Beurrier, affineur de la Laiterie de la Montagne à Saint-Nectaire

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Métiers

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Formations

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Offres d’emploi

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